Groupe Mobilière

Gestion des risques

Nos processus de gestion des risques permettent d’identifier, d’évaluer, de surveiller, de piloter et de rapporter tous les risques essentiels. Nous prenons consciemment certains risques afin de saisir les opportunités qu’ils recèlent.

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Par ESG, on entend la prise en compte de critères environnementaux (Environmental), sociaux (Social) et de gestion d'entreprise responsable (Governance).

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Notre responsabilité

La gestion des risques à l’échelle de l’entreprise a pour objectif de protéger à la fois la base de fonds propres et l’excellente réputation du Groupe Mobilière. Nous faisons face aux risques ESG par la mise en œuvre de mesures ciblées dans le domaine de l’environnement, de l’engagement sociétal et de la gouvernance d’entreprise. Nous assumons ainsi notre responsabilité écologique, sociale et économique vis-à-vis de notre clientèle, de notre personnel et de la collectivité. La réflexion et l’action durables font partie intégrante de notre culture d’entreprise.

Politique et stratégie de risque

Dans la politique de risque, le Conseil d’administration définit le rôle, les objectifs et les principes de la gestion des risques à l’échelle de l’entreprise (Enterprise Risk Management, ERM), ainsi que les compétences en la matière. La Mobilière a pour objectifs supérieurs:

  • la protection de la base de fonds propres nécessaires pour satisfaire les prétentions de la clientèle
  • l’identification des profils de risque et de rendement
  • la préservation de la réputation

La stratégie de risque annuelle concrétise la politique de risque et soutient la mise en œuvre de la stratégie d’entreprise. Elle définit la propension au risque de l’entreprise – dont dépendent ses besoins en capital-risque – ainsi que d’autres directives qualitatives et quantitatives de pilotage des risques principaux. Les risques pertinents se répartissent en sept catégories: risques d’assurance, de marché, de crédit, de liquidité, de réputation, ainsi que risques stratégique et opérationnel. La prise en compte active des risques en matière de durabilité s’effectue dans les processus de gestion des risques à l’échelle du Groupe selon ces sept catégories.

Gouvernance et responsabilités

Par la mise en place, à l’échelle de l’entreprise, d’une gestion des risques, d’un système de contrôle interne et d’une fonction de compliance, le Conseil d’administration assume sa responsabilité suprême. Appuyé par le comité Placements / risques, le comité d’audit et le comité Transformation numérique, il adopte des directives d’ordre quantitatif et qualitatif accompagnées de leurs concepts d’application pour chaque catégorie de risque.

L’application des directives incombe ensuite au Comité de direction, qui est en cela assisté trimestriellement par deux commissions de gestion: la commission Stratégie ALM, qui pilote les risques d’assurance, de marché et de crédit à l’aide du processus Asset Liability Management, et la commission QLR (gestion qualitative des risques), qui s’occupe des risques opérationnel et de réputation. Le risque de liquidité est piloté directement par le Comité de direction. Le risque stratégique est traité par le Conseil d’administration, dans le cadre du processus de contrôle de la stratégie.

Risk Management Framework

La gestion des risques du Groupe repose sur trois lignes de défense:

Les secteurs du Comité de direction et les fonctions de support sont responsables de la mise en œuvre des processus de gestion des risques (1re ligne de défense). Opérant à l’échelle du Groupe en tant que fonctions centrales de contrôle des risques, l’unité Gestion des risques et le Compliance Office Groupe soutiennent le Conseil d’administration et le Comité de direction dans les questions de gestion des risques (2e ligne de défense). Ils mettent à disposition les méthodes et instruments de gestion des risques concernés. Enfin, la révision interne et la révision externe, qui font partie intégrante du système de gestion des risques à l’échelle de l’entreprise, soutiennent le Conseil d’administration et son comité d’audit dans l’exercice de leurs responsabilités en réalisant des contrôles indépendants (3e ligne de défense).

Gestion quantitative et qualitative des risques

La gestion des risques consiste à identifier, évaluer et surveiller les risques puis, sur cette base, à les piloter et à en assurer le reporting. L’identification des risques fait appel à des méthodes appropriées et à des estimations d’experts. Les risques des différentes catégories sont évalués sur la base de méthodes aussi bien quantitatives que qualitatives. Les risques d’assurance, de marché et de crédit sont quantifiés à l’aide d’un modèle de risques interne. Les besoins en capital-risque sont ainsi déterminés, en tenant compte de la propension au risque définie par le Conseil d’administration.

La gestion qualitative des risques garantit que toutes les catégories de risques sont couvertes par des processus appropriés, qui permettent de gérer les risques de façon systématique.

En complément à ces modèles et processus, l’unité Gestion des risques analyse les conséquences d’événements extrêmes au moyen de tests de résistance et d’analyses de scénarios, le but étant d’en tirer des enseignements sur notre stabilité dans des conditions critiques et de mieux comprendre l’exposition aux risques du Groupe Mobilière. Enfin, à l’aide de différents scénarios prospectifs, l’adéquation du capital est analysée par périodes de planification triennales.

Reporting

Les méthodes de surveillance et la forme de reporting sont définies dans le cadre des processus de gestion des risques. L’unité Gestion des risques et le Compliance Office Groupe surveillent le respect des prescriptions légales et stratégiques. Ils créent la transparence nécessaire en donnant à la direction toutes les informations pertinentes sur l’état des risques et du capital de la Mobilière, lui proposant en outre des mesures de réduction des risques. De plus, ils produisent des rapports en temps utile et amènent le Comité de direction et le Conseil d’administration à se pencher régulièrement sur cette thématique avec leurs comités. Enfin, avec le rapport Own Risk and Solvency Assessment (ORSA), l’unité Gestion des risques informe la FINMA, sous une forme agrégée, de l’état des risques et des besoins en capital.

Catégories de risques

Risque d’assurance

Par risque d’assurance, nous entendons le risque de subir des pertes économiques lorsque les sinistres et les prestations assurés ne correspondent pas à nos prévisions en matière de survenance, de montant ou de calendrier. À cet égard, nous faisons la distinction entre risques d’assurance vie et non-vie.

Risques d’assurance, volume de primes par branche

Non-vie

en MCHF

Assurances mobilité

1 107

Assurances ménage

773

Assurances de personnes

608

Assurances pour PME

454

Assurances entreprises

254

Assurance de protection juridique

143

Assurances de garantie de loyer

57

 

 

Vie

en MCHF

Primes annuelles prévoyance professionnelle

237

Primes annuelles prévoyance privée

468

Primes uniques prévoyance professionnelle

98

Primes uniques prévoyance privée

64

Risques de marché et de crédit

Le risque de marché correspond au risque de pertes économiques résultant de variations des prix du marché (p. ex. actions, devises, spreads de crédit, matières premières ou biens immobiliers) ou des taux d’intérêt. Quant au risque de crédit, il désigne le risque de pertes économiques lié à la défaillance de contreparties, par exemple lorsqu’un débiteur n’est plus en mesure d’honorer ses engagements. Les risques de marché et de crédit résultent en particulier du placement des actifs.

Risque opérationnel

On entend par risque opérationnel le risque de pertes résultant d’une inadéquation ou d’une défaillance attribuable à des procédures, des personnes ou des systèmes internes ou encore à des événements extérieurs. Cette définition inclut les risques juridique et de compliance. La gestion systématique et centralisée de cette catégorie de risques garantit que des mesures et des contrôles appropriés sont appliqués pour limiter les risques dans les processus métier et empêcher les graves conséquences financières pouvant en découler. Les risques liés au reporting financier, à la compliance et à l’exploitation sont gérés dans un système aligné sur nos processus métier. Cette gestion prévoit une surveillance des risques opérationnels critiques par l’unité Gestion des risques et le Compliance Office Groupe.

Risque de liquidité

Par risque de liquidité, on entend l’éventualité qu’en raison des risques liés à ses activités opérationnelles, d’investissement ou de (re)financement, l’entreprise ne puisse pas honorer entièrement et dans les délais des engagements de paiement échus. Pour être à même de fournir à tout moment les prestations promises, nous gérons nos liquidités de façon active et ciblée. Le risque de liquidité est évalué sur la base d’une analyse de la situation intégrant nos processus stratégiques, de planification et de placement, ainsi qu’à l’aide de tests de résistance.

Risque stratégique

Le risque stratégique est le risque découlant de la prise de décisions stratégiques opérationnelles erronées ou de l’incapacité à s’adapter aux changements touchant l’environnement de l’entreprise. La Mobilière applique un processus annuel de contrôle systématique de sa stratégie. La stratégie ainsi que les tendances et les événements sont analysés et évalués en vue de garantir la pérennité du Groupe par des mesures appropriées.

Risque de réputation

Le risque de réputation désigne le risque d’une perte d’image et, partant, d’une baisse de valeur de l’entreprise. Une telle situation peut résulter de décisions opérationnelles erronées, de comportements non professionnels, de conflits d’intérêts, de l’inobservation de lois et de règlements ou encore d’une culture de conduite et d’entreprise déficiente. Pour préserver l’excellente réputation de la Mobilière, nous agissons avec professionnalisme et en toute intégrité à tous les niveaux hiérarchiques. L’analyse des risques de réputation s’effectue essentiellement dans le cadre des processus de gestion des risques existants ainsi qu’au moyen d’indicateurs précoces régulièrement relevés (key performance indicators et key risk indicators).

Risque en matière de durabilité

Par risque en matière de durabilité, on entend un événement ou une situation dans le domaine environnemental, social ou de la gouvernance (risques ESG) qui, s’il survient, pourrait avoir une incidence négative effective ou potentielle sur le patrimoine, la situation financière, les résultats ou la réputation du Groupe Mobilière.

Continuité des activités et gestion des crises

Avec son système de gestion de la continuité des activités et de gestion des crises, le Groupe Mobilière est préparé à poursuivre ses activités opérationnelles même dans des circonstances extraordinaires et à limiter les conséquences de perturbations graves. Des exercices avec cellule de crise, interventions d’urgence et évacuations d’immeubles sont régulièrement organisés. Dans le contexte de l’épidémie de Covid-19, nous avons été en mesure de réagir rapidement à l’évolution de la situation et aux décisions administratives afin d’assurer la continuité des activités opérationnelles.

Regulatory Affairs

La fonction Regulatory Affairs fait office d’interlocuteur central pour les autorités de surveillance et de guichet interne pour les questions relevant de la surveillance prudentielle. Elle a pour tâches principales d’assurer la coordination de ces questions ainsi que le suivi et l’analyse des nouveautés en matière de réglementation. Cette fonction témoigne de l’importance que la Mobilière accorde à sa réputation auprès des autorités de surveillance.

Capital de solvabilité requis

La Mobilière utilise à des fins de solvabilité un modèle de groupe consolidé et approuvé par la FINMA, qui prend en compte Mobilière Suisse Holding SA et toutes les participations qu’elle détient directement ou indirectement.

Le quotient SST, qui correspond au rapport entre la valeur d’actif net et le capital de solvabilité requis, est de 516%. La valeur d’actif net s’élève à 10 599 MCHF. Le risque de marché, qui se monte à 2 051 MCHF, est le principal générateur de risque du capital de solvabilité requis.

À l’aide d’un système prévoyant des seuils d’intervention, nous comparons périodiquement les besoins en capital et la dotation en fonds propres du Groupe et de chacune de ses sociétés. Nous pouvons ainsi intervenir précocement pour prévenir tout découvert. Les composantes actuelles du capital de solvabilité requis du Groupe sont présentées dans le graphique.

Capital de solvabilité requis

au 1.1.2022, en MCHF

Instruments de couverture

En raison de notre exceptionnelle dotation en fonds propres, nous ne recourons pas prioritairement à des instruments destinés à se substituer au capital-risque. Nos mesures de couverture visent à contenir les effets d’événements extrêmes et, partant, à réduire en particulier la volatilité des rendements. Dans le concept de réassurance, par exemple, la protection contre les pertes éventuelles résultant de dommages causés par un tremblement de terre revêt une importance particulière. De plus, nous nous protégeons contre les pertes de change en couvrant stratégiquement le risque de change lié aux placements en valeurs nominales. Enfin, selon la situation, nous nous servons d’instruments financiers dérivés à des fins de couverture.

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